Conseil placement pour entreprises

Il est possible d'investir son argent de manière responsable. Nous vous montrons comment vous pouvez réaliser un impact avec votre argent qui fasse sens pour l'être humain et l'environnement. La spéculation et la maximisation du profit n'ont pas leur place dans la politique de placement de la BAS.

Notre démarche en matière de conseil en placement repose sur trois principes :

1. Nous intégrons de manière équilibrée les facteurs écologiques, socio-éthiques et financiers dans la décision de placement.
2. Nous tenons compte de l'impact d'un placement sur la société et l'environnement.
3. Nous renonçons à maximiser le rendement à court terme.

Avant de vous recommander un placement, nous le soumettons à un processus d'analyse en plusieurs étapes. Notre service interne Analyse d'entreprises évalue à cette fin plus de 270 critères dans les trois domaines que sont l'engagement social, l'écologie et la gouvernance d'entreprise. Pour sélectionner les titres de notre univers de placement, il examine les entreprises et les projets sur les points suivants :

1. Respect de nos critères d'exclusion
2. 2. Intégration de nos secteurs d'encouragement
3. Critères d'évaluation positifs et négatifs :
   Pour nous, ce n'est pas seulement le Quoi qui compte, mais aussi le Comment. À l'aide de critères d'évaluation positifs et négatifs, nous apprécions la voie qu'une entreprise emprunte à long terme et si elle conçoit ses processus selon des critères socio-éthiques et écologiques. Les améliorations sont récompensées tandis que les négligences ou les détériorations sont pénalisées. Par exemple, une augmentation des émissions de gaz à effet de serre entraîne une évaluation négative, tandis qu'une réduction des émissions de bruit entraîne une évaluation positive.

Notre service interne Analyse d'entreprises est assisté par le Comité d'investissement durable. Ce dernier le conseille dans la gestion et le développement de la méthodologie et, au besoin, dans l'évaluation d'entreprises, de pays et d'organisations. Le comité est composé de quatre expertes et experts externes venant de différents horizons professionnels. Lors de leur choix, nous avons veillé à ce qu'elles et ils apportent de solides connaissances spécialisées et que des personnes issues aussi bien de la pratique que de l'enseignement soient représentées.

Le Comité d'investissement durable est dirigé par Nicole Bardet, membre de la direction générale de la BAS et responsable du secteur Placement. Ses membres sont :

• Arthur Braunschweig, associé gérant de E2 Management Consulting AG
• Prof. Claus-Heinrich Daub, directeur du pôle de compétences en gestion durable (Center for Sustainable Management) à la Fachhochschule Nordwestschweiz FHNW
• Barbara Dubach, directrice d'Engageability

Lors de l'évaluation de l'engagement social, nous tenons compte des aspects suivants :

• Collaboratrices et collaborateurs : Garantie de conditions de travail socialement responsables au sein de l'entreprise ; promotion de la santé des collaboratrices et collaborateurs ainsi que flexibilité permettant de concilier vie professionnelle et vie privée ; garantie d'une rémunération appropriée, d'une offre de formation continue au-dessus de la moyenne et de l'ancrage de possibilités de participation pour le personnel de l'entreprise ; soutien particulier aux personnes socialement défavorisées ; garantie de l'égalité des chances et réduction ciblée de toute discrimination.
• Partenaires et fournisseurs : La prise en compte des normes sociales et environnementales lors de l'approvisionnement et de la sélection des partenaires de services, en particulier le respect des droits humains du travail ; le paiement de prix équitables aux producteurs des pays en développement et émergents ; le réinvestissement des bénéfices sur place et la garantie des emplois ; la création d'alternatives socialement acceptables au travail des enfants ; le paiement de salaires décents.
• Société : Création et garantie à long terme de places de formation et de travail ; mesures socialement acceptables en cas de licenciements pour raisons économiques ainsi qu'engagement social allant au-delà du but de l'entreprise.
• Produits et services : Production ou fourniture de services particulièrement adaptés aux besoins des personnes socialement défavorisées et contribuant à l'amélioration de leur statut socio-économique et de leur intégration.

Dans le domaine de l'engagement écologique, la BAS évalue les prestations des entreprises telles que la gestion environnementale de l'entreprise, la politique en matière de climat et de ressources, tout comme les mesures pour le maintien de la biodiversité. Par gestion d'entreprise respectueuse de l'environnement, la BAS entend notamment :

• La conception, la production et la distribution éco-compatibles de produits respectueux de l'environnement, durables ou réutilisables.
• La réduction de la consommation de l'entreprise en ressources naturelles non renouvelables ; la promotion de systèmes circulaires fermés ; l'élimination des déchets respectueuse de l'environnement, la minimisation des émissions nocives et des gaz à effet de serre ainsi que l'amélioration de l'efficacité énergétique dans la gestion de l'entreprise ; le recours à des systèmes d'approvisionnement en chaleur performants sur le plan énergétique et compatibles avec l'environnement, alimentés par le vent, le soleil, l'eau, la biomasse ou d'autres sources d'énergie renouvelables.

Lors de l'évaluation des entreprises, la BAS s'appuie sur les critères habituels de bonne gouvernance d'entreprise. En outre, elle considère les aspects suivants qui, de son point de vue, font partie d'une compréhension holistique d'une gestion orientée vers le bien commun :

• Diversité dans les organes dirigeants : La BAS évalue positivement une grande diversité professionnelle, la représentation de différents groupes d'intérêts ainsi qu'une proportion équilibrée de femmes et d'hommes dans les organes de décision.
• Pas de maximisation du profit : L'orientation unilatérale des entreprises ou de leurs propriétaires vers le rendement et le profit n'est pas compatible avec une compréhension holistique de gestion axée sur le long terme et sape l'engagement écologique et social des entreprises.
• Pas de faux systèmes d'incitation : les systèmes d'incitation purement financiers et la culture du bonus entraînent des décisions de gestion unilatérales, des conflits d'intérêts et un manque de responsabilité. Ils vont donc à l'encontre d'une bonne gouvernance d'entreprise.
• Transparence : une grande transparence sur l'ensemble des activités de l'entreprise entraîne une grande responsabilité vis-à-vis de toutes les parties prenantes concernées et favorise ainsi une conduite d'entreprise axée sur le bien commun.