Le bio, une solution parmi d’autres pour le coton
« Les banques traditionnelles ne comprennent pas que nous renoncions délibérément à des bénéfices. Leurs conseillères et conseillers, qui nous évaluent à l'aune de notre rentabilité, s'offusquent aussi du financement direct de la récolte et de l'entreposage coûteux aux frais de Remei. L'entreprise est donc devenue tout naturellement cliente de la Banque Alternative Suisse en 2008 »
Simon Hohmann, co-directeur de Remei SA
Il y a 25 ans, on pouvait chercher longtemps des collections de textiles en coton bio. Puis Remei SA est apparu. En 1991, le fournisseur de fils et de textiles s'est converti au bio et a ainsi renoncé à la moitié de son chiffre d'affaires. Aujourd'hui encore, Remei SA s'efforce d'améliorer l'ensemble de sa chaîne de production – de la fibre jusqu'au textile – pour la conformer aux normes écologiques et sociales les plus exigeantes.
Afin d'éviter aux planteuses et planteurs de coton d'attendre longtemps avant de toucher le revenu de leur production, Remei SA achète, par exemple, toute la marchandise directement après la récolte et signe des garanties d'achat préalables. Environ 5'000 cultivatrices et cultivateurs fournissent aujourd'hui exclusivement Remei SA.
Portrait détaillée dans moneta.